Entretien avec Etienne Chouard : le pouvoir antisocial de l’argent

Etienne Chouard nous montre comment le mécanisme de l’élection politique est intimement lié au pouvoir de l’argent.
Une explication qui met en lien la création monétaire et la concentration des richesses avec la nécessité d’écrire nous-même notre constitution pour se protéger des abus de pouvoir des plus riches.

I/ Introduction
Le tirage au sort / L’accusation de « complotisme ».

II/ Le pouvoir économique
Comment fonctionne la création monétaire / Les plus riches auto-proclamés indispensables aux processus de création de richesse / La nécessité de limiter les plus hauts revenus / Le Les jeunes générations qui se tournent vers la finance / Les retraites / La question de la propriété privée / La fin du capitalisme ? / Comparaisons avec la crise de 1929.

III/ Rendre le pouvoir politique au peuple
Le principe du tirage au sort : contrôler les personnes exerçant le pouvoir pendant toute la durée des mandats / Ecrire nous-même la constitution / Quel cadre géographique idéal ? / La question du protectionnisme.

IV/ Propos sur les temps à venir
Comment tenir le rapport de force face aux puissances d’argent / Les guerres à venir / La question de l’étalon-or / Proposer le revenu de base.

Interventions : Christophe Deloire / René Girard / Nicolas Dupont-Aignan / Bernard Maris / Marion Sigaut / Michel Collon / Thierry Meyssan

737 maîtres du monde contrôlent 80 % de la valeur des entreprises mondiales – Capitalisme – Basta !

Pour ceux qui se posent la question sur la nature de l’Oligarchie financière mondialiste, les statistiques confirment sa composition, ils s’agit des 1%, qui contrôlent les richesses, les ressources, les moyens de production économique et industrielle des 99%, ils s’accaparent toutes les formes de valeurs et en général font tout ce qu’ils peuvent pour ne pas payer d’impôts ou pour payer le minimum possible, les mécanismes financiers qui permettent de gérer l’économie, permettent à cette Oligarchie de contrôler la création monétaire par des manipulations absolument frauduleuses à tout les niveaux et qui se basent sur l’argent dette, ainsi le simple citoyen est obligé de passer par l’emprunt et l’endettement pour survivre, alors que les riches eux se remplissent les poches impunément et sous la protection des politiques et avec les manipulations des Merdias pour assurer la mise en esclavage perpétuelle de toute l’humanité …. Résister face au Capitalisme et face à la Banque et le seul moyen pour sauver ce monde …. !!!  

Mehdi BOUABID

12/03/2013

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PAR IVAN DU ROY 

Une étude d’économistes et de statisticiens, publiée en Suisse cet été, met en lumière les interconnexions entre les multinationales mondiales. Et révèle qu’un petit groupe d’acteurs économiques – sociétés financières ou groupes industriels – domine la grande majorité du capital de dizaines de milliers d’entreprises à travers le monde.

Crédit : Michael Aston

Leur étude, à la frontière de l’économie, de la finance, des mathématiques et de la statistique, fait froid dans le dos. Trois jeunes chercheurs de l’Institut fédéral de technologie de Zurich [1] ont scruté les interactions financières entre multinationales du monde entier. Leur travail – « The network of global corporate control » (le réseau de domination globale des multinationales) – porte sur un panel de 43.000 groupes (« transnational corporations ») sélectionnés dans la liste de l’OCDE. Ils ont mis en lumière les interconnexions financières complexes entre ces « entités » économiques : part du capital détenu, y compris dans les filiales ou les holdings, prise de participation croisée, participation indirecte au capital…

Résultat : 80 % de la valeur de l’ensemble des 43.000 multinationales étudiées est contrôlé par 737 « entités » : des banques, des compagnies d’assurances ou des grands groupes industriels. Le monopole de la possession du capital ne s’arrête pas là. « Par un réseau complexe de prises de participation », 147 multinationales, tout en se contrôlant elles-mêmes entre elles, possèdent 40 % de la valeur économique et financière de toutes les multinationales du monde entier.

Une super entité de 50 grands détenteurs de capitaux

Enfin, au sein de ce groupe de 147 multinationales, 50 grands détenteurs de capital forment ce que les auteurs appellent une « super entité ». On y retrouve principalement des banques : la britannique Barclays en tête, ainsi que les « stars » de Wall Street (JP Morgan, Merrill Lynch, Goldman Sachs, Morgan Stanley…). Mais aussi des assureurs et des groupes bancaires français : Axa, Natixis, Société générale, le groupe Banque populaire-Caisse d’épargne ou BNP-Paribas. Les principaux clients des hedge fund et autres portefeuilles de placements gérés par ces institutions sont donc, mécaniquement, les maîtres du monde.

Cette concentration pose de sérieuses questions. Pour les auteurs, « un réseau financier densément connecté devient très sensible au risque systémique ». Quelques-uns flanchent parmi cette « super entité », et c’est le monde qui tremble, comme la crise des subprimes l’a prouvé. D’autre part, les auteurs soulèvent le problème des graves conséquences sociales que pose une telle concentration. Qu’une poignée de fonds d’investissement et de détenteurs de capital, situés au cœur de ces interconnexions, décident, via les assemblées générales d’actionnaires ou leur présence au sein des conseils d’administration, d’imposer des restructurations dans les entreprises qu’ils contrôlent… et les effets pourraient être dévastateurs. Enfin, quelle influence pourraient-ils exercer sur les États et les politiques publiques s’ils adoptent une stratégie commune ? La réponse se trouve probablement dans la brûlante actualité des plans d’austérité.

Ivan du Roy

- Pour télécharger l’étude complète en anglais : http://arxiv.org/abs/1107.5728

Source : http://www.bastamag.net/article1719.html

Oligarchy

Le Fond Monétaire Internatiol, une association de malfaiteurs et de meurtriers en cravate au service de l’Oligarchie Financière Mondialiste …. !!!

Savez-vous que depuis sa création en 1944, le Fond Monétaire International a causé la mort de plus de 70 à 80 Millions d’être humains de manière directe ou indirecte et ce à cause de ses intervention dans la planification économique des pays du tiers monde pour imposer ses politiques et ses conditions de redressement sévères à ces pays, ces morts qui ont atteint la limites 40000 êtres humains par jour sur certaines périodes durant les années 80, ont été causées par des fléaux ravageurs pour des populations vivant déjà dans des conditions d’extrême précarité, comme la famine, la malnutrition, l’absence d’eau potable, l’habitat insalubre, l’insécurité alimentaire, l’absence d’hygiène, l’absence de traitement médicaux, la précarité, et des maladies comme les diarrhées aiguës, les infections intestinales, la méningite, le choléra et autres infections qui peuvent être guéries avec des coûts dérisoires en occident, sans parler des guerres civiles, révolutions, coups d’état et autres conflits militaires qui sont la conséquence directes des économies instables de ces mêmes pays, ce fût le coût de l’application du système de fonctionnement du FMI ….. une organisation criminelle que le monde libre a imaginé, instauré, financé et supporté de toutes ses forces, politiquement et économiquement durant les 70 dernières années,  et qui n’a servi qu’à causer encore plus de misère, de malheur et de pauvreté, et tout ces crimes atroces que les médias ne mentionnent jamais et ne prennent pas la peine d’analyser ou étudier malgré les faits, n’ont été possible que grâce à la protection des politiques autour des mondes, une preuve de plus que ces chiens ne sont pas élus pour protéger les intérêts des citoyens mais surtout pour protéger ceux des l’Oligarchie Financière Mondialiste qui se remplit les poches avec le sang des pauvres et des démunis, ainsi l’une des formes les évidentes de résistance à l’Empire du Mal, commence par la volonté de faire face à ces appareils d’asservissement économique et financier qui imposent leurs règles et lois criminelles à l’humanité en toute impunité, pire encore, les théoriciens de ces organisations finissent par gagner des prix Nobel pour récompenser leurs crimes, comme Milton FRIEDMAN le père fondateur de la Stratégie du choc avec toutes ses conséquences malheureuses et morbides en Amérique Latine durant les années 70 et 80 ……… faites vos recherches et documentez-vous, seule la vérité vous libérera………!!!!

Mehdi BOUABID

06/03/2013

FMI

Pour ceux qui veulent s’intéresser à ce volet obscur l’histoire du monde, je les invite vivement à regarder le documentaire ci-dessous, intitulé : « La stratégie du Choc » .

En 2007, Naomi Klein publiait La Stratégie du choc.
Un traumatisme collectif, une guerre, un coup d’état, une catastrophe naturelle, une attaque terroriste plongent chaque individu dans un état de choc. Après le choc, nous redevenons des enfants, désormais plus enclins à suivre les leaders qui prétendent nous protéger. S’il est une personne à avoir compris très tôt ce phénomène, c’est Milton Friedman, Prix Nobel d’économie en 1976.
Friedman, soutenant l’ultralibéralisme, conseilla aux hommes politiques d’imposer immédiatement après une crise des réformes économiques douloureuses avant que les gens n’aient eu le temps de se ressaisir. Il qualifiait cette méthode de traitement de choc.
Naomi Klein la qualifie de « stratégie du choc ».
En utilisant de nombreuses images d’archives, Michael Winterbottom et Mat Whitecross démontrent la puissance du texte de Naomi Klein et la nécessité de résister.

La mort des petites banques américaines | La Chronique Agora

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▪ Le gouvernement américain est en train d’assassiner les petites banques des Etats-Unis. C’est assez ironique. Ce ne sont pas les petites banques qui menaçaient le système financier durant la crise de 2008 — ce seront pourtant elles qui subiront le plus gros des conséquences de la réglementation qui a été imposée dans le sillage de la crise. Résultat : les actifs bancaires américains se retrouveront entre les mains de banques encore plus grandes.

C’est très dommage. Mais la mort de l’agneau fait la vie du loup, comme le dit un vieux proverbe américain. En d’autres termes, ce n’est pas mauvais pour tout le monde, comme nous le verrons dans quelques lignes.

Voici d’abord une preuve anecdotique qui nous vient du PDG — en partance — de Third Street Bancshares, à Marietta, dans l’Ohio. Son nom est James Meagle Jr., et il travaille dans le secteur depuis 40 ans.

Tous les jours, quelque part dans le monde, un PDG quitte une entreprise. Rien de bien neuf en soi. Mais peu de PDG partent en disant que l’entreprise qu’ils quittent pourrait ne pas survivre. Citant de profonds changements dans la réglementation, les questions de conformité et les coûts que tout cela entraîne, Meagle a déclaré qu’il “était à bout de patience”. Son ancienne banque devra dépenser environ 100 000 $ pour répondre aux nouvelles exigences des régulateurs. Pour une petite banque qui possède une seule branche, 100 000 $ est une grosse somme — probablement une bonne partie de ses bénéfices sur l’année.

“Je ne sais pas comment nous allons pouvoir nous en sortir”, a déclaré Meagle à SNL Financial, une société de recherches sur le secteur bancaire. “Nous pouvons [survivre], mais nous consacrons tant de temps et d’énergie à nous confirmer aux nouvelles réglementations”…

“Complètement absurde”, c’est ainsi qu’il décrivait le niveau d’exigence des régulateurs.

Que peut faire cette banque ? Fusionner.

“Nous avons pu maintenir nos revenus et nous sommes encore bien capitalisés”, continue Meagle, “mais ce que je vois arriver pour l’avenir n’est pas joli-joli. Nous ne voulons pas vraiment vendre, mais nous n’aurons peut-être pas d’autre solution”.

▪ La fusion, seule solution… 
On entend le même son de cloche de la part des dirigeants et des investisseurs professionnels du secteur bancaire. Les petites banques devront se vendre aux plus grandes, ce qui permet de répartir ces coûts sur une base d’actifs plus large.

Précisons un peu le tableau, et examinons le système bancaire américain dans son ensemble. A quoi ressemble-t-il ? Eh bien, les 20 banques les plus grosses détiennent actuellement près de 80% des actifs du secteur. Regardez le schéma ci-dessous.

Top Heavy US Banking System

Une question se pose naturellement : quelle taille faut-il avoir pour obtenir un rendement digne de ce nom en tant que franchise bancaire aux Etats-Unis ?

Elle n’est pas réglée, même parmi les initiés du secteur. Ce qui est presque sûr, c’est que les 2 490 banques les plus petites sont grillées — les Third Street Bancshares et autres. Elles sont bien trop petites pour ne serait-ce qu’essayer de survivre, un peu comme un petit garçon de trois ans qui essaierait de mettre KO Mike Tyson.

Goldman Sachs

Le niveau supérieur devra probablement vendre lui aussi. On parle là des 4 000 banques environ ayant des actifs jusqu’à un milliard de dollars. En fait, le coût des nouvelles réglementations ainsi que les marges nettes des banques (grâce aux taux bas) mettent la pression sur le bloc supérieur, qui doit se consolider.

Je pense nous verrons de nombreuses banques parmi les plus petites se combiner au cours des prochaines années, comme des gouttelettes d’eau se rassemblant pour former des gouttes de plus en plus grandes. En tant qu’investisseur, il y a beaucoup à gagner en se positionnant sur les petites banques sous-valorisées.

Mais vous pouvez aussi jouer les acquéreurs. Dans ce cas, mieux vaut sélectionner les prédateurs sains, comme Republic Bancorp, qui a ramassé quelques banques en faillite ces dernières années. C’est un “consolidateur” qui se développera suite à ces acquisitions.

Le côté malheureux de tout cela, c’est que la consolidation qui est en train de se produire dans le secteur signifiera la mort des petites banques communautaires. La conséquence de toutes ces nouvelles règles et réglementations, c’est que le système bancaire américain sera encore plus déséquilibré. Les banques deviendront plus grosses. Les actifs bancaires se concentreront encore plus. Et même si nous pensons qu’il y aura beaucoup de résistance et de mauvaise volonté de la part des conseils d’administration et équipes dirigeantes, je pense que les fusions auront lieu. Il y a trop d’argent en jeu.

La mort annoncée des petites banques devrait engendrer de bons rendements ces prochaines années, le temps que le processus ait lieu. Pour les investisseurs dans les valeurs bancaires, c’est une profitable ironie.

Source : http://la-chronique-agora.com/mort-petites-banques-americaines/

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CHRIS MAYER

Rédacteur en Chef de Capital & Crisis et Crisis Point Trader
Chris Mayer s’occupe de la lettre d’information Capital & Crisis, ainsi que du système de trading Crisis Point Trader. Ses analyses pertinentes et précises des problématiques financières ont été reprises souvent dans de nombreuses publications, et notamment dans le très réputé Grant’s Interest Rate Observer.